Cannabis médical : choisir le pharmacien pour assurer la sécurité

Le principal mandat de l’Ordre étant de veiller à la protection du public, il est de notre devoir d’intervenir publiquement sur des questions reliées à l’usage des médicaments. Aujourd’hui, nous avons participé à la commission parlementaire sur le projet de loi 157, visant à encadrer le cannabis au Québec.

On distingue deux types de cannabis aux statuts légaux différents, soit le cannabis utilisé à des fins non médicales et le cannabis utilisé à des fins médicales. Bien que l’Ordre considère que les pharmaciens ne devraient d’aucune façon être impliqués dans la production ou la distribution du premier type, nous sommes convaincus qu’ils doivent être au cœur de la chaîne de distribution du cannabis médical.

L’utilisation appropriée des médicaments : un investissement rentable

Nous apprenions ce weekend que le gouvernement en était arrivé à une entente sur cinq ans avec l’industrie du médicament générique, laquelle générera des économies de 300 millions de dollars par année. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la population québécoise. L’entente conclue par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Dr Gaétan Barrette, est le résultat d’une démarche visant à réduire le coût des médicaments pour le gouvernement.

Lorsqu’une personne cherche à réduire ses dépenses, elle a essentiellement deux options : trouver l’article qu’elle recherche au meilleur prix possible ou ne pas acheter l’article en question. Maintenant que l’État a réussi à réduire le coût d’achat des médicaments, le temps est venu de prévoir des moyens afin d’en assurer une utilisation appropriée. Car, peu importe son prix, vous serez d’accord avec moi pour dire qu’un médicament consommé inutilement coûtera toujours 100 % trop cher.

Avec le vieillissement de la population, les patients prennent de plus en plus de médicaments. Il n’est pas rare de rencontrer des personnes âgées qui en prennent plus de 10 par jour. Sont-ils encore tous nécessaires? Là est la grande question.

Deux ans après l’entrée en vigueur de la Loi 41 : déjà plus de 710 000 services offerts à la population

Le 20 juin 2015 marque une journée importante dans l’histoire de la pharmacie au Québec : l’entrée en vigueur de la Loi 41 permettant aux pharmaciens d’exercer de nouvelles activités professionnelles. Depuis deux ans maintenant, la population québécoise bénéficie de ces nouveaux services dans l’ensemble de la province. Je tenais donc à souligner cet anniversaire dont on peut être fiers!

Les pharmaciens, qu’ils exercent en pharmacie communautaire ou en établissement de santé, sont d’ailleurs heureux de pouvoir utiliser davantage leur expertise et leurs compétences pour contribuer à l’amélioration du système de santé et pouvoir en faire plus pour leurs patients.

Stages en pharmacie : il faut régler l’impasse

Au cours des derniers mois, la recherche de milieux de stage pour les étudiants en pharmacie est devenue ardue. Déjà en décembre, les deux facultés de pharmacie sonnaient l’alarme et disaient craindre un report de la diplomation, crainte partagée par les associations étudiantes. La situation a trouvé écho dans plusieurs médias.

L’Ordre encourage depuis toujours les pharmaciens à partager leurs connaissances avec la relève et à les accueillir au sein de leurs milieux de pratique. En cette période de turbulences, où nous sommes particulièrement préoccupés par l’ampleur qu’a pris la situation, nous continuons de le faire; l’engagement des professionnels est essentiel au développement de la relève.

Crise des opioïdes, l’Ordre veut en faire plus

Les décès liés aux opioïdes sont en croissance au Canada et au Québec. Le gouvernement fédéral et ceux des différentes provinces travaillent tous activement à mettre en place des mesures afin de corriger cette problématique.

Aujourd’hui, l’Ordre et le Collège des médecins du Québec (CMQ) ont tenu une conférence de presse commune. Nous avons demandé au gouvernement du Québec de pouvoir en faire plus pour prévenir et intervenir dans des situations qui impliquent les professionnels de la santé sous notre responsabilité.

Pour un médicament au plus bas prix tout en assurant la sécurité de son approvisionnement

Le 9 mars dernier, Manon Lambert, directrice générale et secrétaire de l’Ordre, Martin Franco, pharmacien, chef adjoint du département de pharmacie du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et membre du comité exécutif de l’Ordre, et moi-même étions présents en commission parlementaire pour présenter le mémoire de l’Ordre sur le projet de loi 81. Il s’agit d’un projet de loi qui vise à réduire le coût de certains médicaments couverts par le régime général d’assurance médicaments en permettant le recours à une procédure d’appel d’offres auprès des fabricants et des grossistes.

L’Ordre a pleinement endossé la volonté du ministre de la Santé et des Services sociaux de mettre en place des mécanismes qui permettront aux Québécois d’avoir accès aux médicaments au plus bas prix. Toutefois, l’Ordre a mis en garde contre les potentiels effets négatifs de telles mesures, comme d’éventuelles pénuries de médicaments.

Arrêter de fumer, avant qu’il ne soit trop tard

« Ne commencez jamais à fumer. Et si vous fumez, arrêtez avant qu’il ne soit trop tard. » Ces mots sont ceux de Michel Audette, le visage de la campagne 2016 de la Semaine pour un Québec sans tabac qui a lieu du 17 au 23 janvier. Ex-fumeur, il a reçu un diagnostic de cancer de l’oropharynx à l’âge de 48 ans. Chimiothérapie et radiothérapie n’ont rien pu faire. Le cancer a récidivé en 2013. Il est actuellement en soins palliatifs.

Cette campagne, organisée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS), à laquelle se joint l’Ordre, envoie un message non équivoque : fumer, souffrir, mourir. C’est ce qui attend un fumeur sur deux si rien n’est fait.

Refus de prescrire la contraception orale d’urgence – Des précisions

Un reportage diffusé hier à TVA mentionnait qu’un pharmacien avait refusé de prescrire la contraception orale d’urgence (souvent appelée à tort « pilule du lendemain »*) à une patiente pour des raisons de convictions religieuses personnelles.

À la suite du reportage, l’Ordre a reçu un certain nombre de commentaires de la part de la population. Nous tenons donc à apporter certaines précisions.

Votre pharmacien peut vous aider… encore plus!

Samedi prochain, soit le 20 juin 2015, les pharmaciens pourront en faire plus pour la population! En effet, ils seront autorisés à exercer de nouvelles activités professionnelles, ce qui leur permettra d’assurer une meilleure continuité des soins, de mieux répondre aux besoins de leurs patients et de surveiller plus efficacement leur thérapie médicamenteuse. Il s’agit d’une évolution importante de la profession de pharmacien, mais c’est loin d’être une révolution! Dans les autres provinces canadiennes, plusieurs de ces activités sont déjà exercées par les pharmaciens, dans certains cas depuis… l’année 2007! Il était donc plus que temps que nous les rattrapions.

Et si la population avait raison?

Il y a quelques jours, à l’occasion du Mois de la sensibilisation au travail du pharmacien, l’Association des pharmaciens du Canada publiait les résultats d’un sondage sur la perception des Canadiens à l’égard des pharmaciens. Les pharmaciens ressortent généralement positivement de ces enquêtes. Année après année, ils se classent parmi les professionnels qui inspirent le plus confiance, souvent à égalité avec les infirmières. Ce sondage ne fait pas exception; selon les résultats, 97 % des Québécois ont une opinion positive ou très positive des pharmaciens. De quoi faire des jaloux!