Pénurie de certains médicaments pour enfants en pharmacie : il est inutile de stocker ! 

La pénurie actuelle de médicaments pour enfants à base d’acétaminophène et d’ibuprofène génère de l’anxiété chez beaucoup de parents. Au cœur de cette tempête, les pharmaciens et leurs équipes ont été admirables pour venir en aide aux familles tout l’été et l’automne. Hier, le gouvernement fédéral annonçait avoir conclu des contrats d’importation pour ces produits. À l’aube d’un approvisionnement massif pour l’hiver, évitons les pénuries artificielles et gardons nos bonnes habitudes : ne pas stocker, consulter son pharmacien en cas de doute, et faire preuve de compréhension

Canicule et prise de médicaments : la prudence avant tout

Au Québec, les canicules seront de plus en plus fréquentes au cours des prochaines années, notamment en raison des changements climatiques. Plusieurs diront : « Ce n’est pas la fin du monde, l’été québécois est tellement court ! ». Pour moi, ce n’est pas une bonne nouvelle.

Nous continuons de prendre soin de vous… autrement!

Tous les professionnels de la santé sont grandement sollicités et font un travail courageux et exceptionnel pour venir en aide à la population durant la pandémie de COVID-19. Parmi eux, les pharmaciens et leurs équipes ne font pas exception. Les pharmacies font partie des services essentiels et elles continuent d’offrir leurs services dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons.

Depuis deux semaines, plusieurs pharmacies ont mis en place des mesures visant à atténuer les risques de contagion autant pour les clients que pour le personnel : triage et contrôle à l’entrée, service de livraison des médicaments à domicile ou dans les stationnements, hygiène des mains et autres. Certaines opèrent même à portes fermées, offrant la livraison à domicile, à l’auto ou au stationnement de la pharmacie. Malgré ces mesures, le personnel des pharmacies est sous pression.

Coronavirus et médicaments : pas de panique!

Plusieurs médias publient actuellement des articles sur la façon de se préparer dans le contexte de l’épidémie du coronavirus. Dans un article du Journal de Montréal, on recommande notamment à la population de prévoir des réserves de médicament pour deux ou trois mois afin d’éviter d’être à court. Un conseil que l’Ordre ne partage pas!

Il est vrai que beaucoup de matières premières servant à la fabrication des médicaments proviennent de la Chine. Nous suivons de près la situation, mais pour le moment, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Nous vous invitons à prendre connaissance de trois éléments importants à ne pas négliger.

Se baser sur les données de la science : la responsabilité des professionnels de la santé

On peut lire ce matin dans La Presse un article présentant les résultats d’une démarche réalisée en pharmacie. Philippe Mercure s’est présenté dans une vingtaine de pharmacies afin d’obtenir l’avis de pharmaciens sur un produit homéopathique. Selon l’article, six sur les 20 consultés lui auraient recommandé d’utiliser le produit et six autres lui auraient envoyé des messages ambigus.

L’Ordre ne se réjouit pas de ce résultat. L’article 34 du Code de déontologie des pharmaciens est clair : «Le pharmacien doit exercer (…) selon les données scientifiquement acceptables (…).» Dans ce contexte, recommander l’utilisation de l’homéopathie nous apparaît discutable sur le plan déontologique.

Le rôle méconnu des pharmaciens

Du 10 au 16 mars, l’Ordre souligne la Semaine de sensibilisation à la pharmacie en déployant deux initiatives visant à expliquer le rôle du pharmacien. Professionnels de l’ombre, les pharmaciens ne sont pas les plus doués pour parler d’eux. Pourtant, si la population avait une meilleure connaissance de ce qu’ils font, elle pourrait assurément en tirer un meilleur avantage.

Puisque nous sommes ici dans un blogue et que l’objectif est d’en dire peu, mais mieux, j’ai tenté le défi de résumer notre rôle en trois mots.