Nouvelles activités des pharmaciens : plus d’options pour vous

Le 20 juin dernier, la profession de pharmacien a franchi un pas important. Les pharmaciens du Québec ont commencé à exercer de nouvelles activités professionnelles et peuvent maintenant mettre à profit toute leur expertise pour vous simplifier la vie! Vous avez désormais plus d’options en termes d’accessibilité aux soins et services de santé et l’Ordre s’en réjouit.

Je sais que certains d’entre vous ont été surpris d’apprendre que, dans certains cas, des frais étaient rattachés à ces nouveaux services en pharmacie. Ce sont des honoraires professionnels.

Lors de la période précédant l’entrée en vigueur de la Loi 41, l’Ordre a toujours demandé que ces services soient couverts par le régime d’assurance maladie du Québec, comme c’est le cas lorsque vous consultez un médecin. Toutefois, le gouvernement du Québec en a décidé autrement en prenant la décision de couvrir ces nouveaux services par le régime général d’assurance médicaments. Techniquement, cela signifie que lorsque vous bénéficiez de services offerts par votre pharmacien, vous devez défrayer une partie des coûts, comme lorsque vous achetez des médicaments.

Votre pharmacien peut vous aider… encore plus!

Samedi prochain, soit le 20 juin 2015, les pharmaciens pourront en faire plus pour la population! En effet, ils seront autorisés à exercer de nouvelles activités professionnelles, ce qui leur permettra d’assurer une meilleure continuité des soins, de mieux répondre aux besoins de leurs patients et de surveiller plus efficacement leur thérapie médicamenteuse. Il s’agit d’une évolution importante de la profession de pharmacien, mais c’est loin d’être une révolution! Dans les autres provinces canadiennes, plusieurs de ces activités sont déjà exercées par les pharmaciens, dans certains cas depuis… l’année 2007! Il était donc plus que temps que nous les rattrapions.

Et si la population avait raison?

Il y a quelques jours, à l’occasion du Mois de la sensibilisation au travail du pharmacien, l’Association des pharmaciens du Canada publiait les résultats d’un sondage sur la perception des Canadiens à l’égard des pharmaciens. Les pharmaciens ressortent généralement positivement de ces enquêtes. Année après année, ils se classent parmi les professionnels qui inspirent le plus confiance, souvent à égalité avec les infirmières. Ce sondage ne fait pas exception; selon les résultats, 97 % des Québécois ont une opinion positive ou très positive des pharmaciens. De quoi faire des jaloux!

Renouvellement aux 90 jours – L’Ordre plaide pour l’utilisation du jugement professionnel

Ces derniers jours, dans le Journal de Montréal et d’autres médias, il a été question du renouvellement des médicaments aux 90 jours. Lors de chacune des entrevues réalisées par Bertrand Bolduc, président de l’Ordre, ou moi-même, nous avons répété notre position sur le sujet : rien n’empêche les pharmaciens de renouveler les médicaments d’un patient pour 90 jours. Une seule règle s’applique pour le pharmacien : utiliser son jugement professionnel.

Médicaments génériques : changements en pharmacie bientôt en vigueur

La semaine dernière, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Dr Gaétan Barrette, a annoncé que de nouvelles règles entreraient en vigueur le 24 avril prochain concernant le recours à la mention « ne pas substituer » pour les assurés du régime public d’assurance médicaments. Mais à quoi fait-on référence exactement lorsqu’on parle de substitution? Lorsque vous confiez votre prescription à votre pharmacien, celui-ci peut vous proposer de remplacer le médicament d’origine prescrit par votre médecin par un médicament générique (un produit équivalent fabriqué par une autre compagnie, à un coût moins élevé). On parle alors de substitution.

Étudiants d’aujourd’hui, leaders de demain

Imaginez la situation juste une seconde. Vous êtes en fin de session avec des examens et des travaux à remettre. Déjà, vous commencez à penser au prochain stage en janvier et vous cherchez un endroit où loger temporairement. Vous êtes pas mal dans le jus et stressé! Et c’est à ce moment que l’on vous apprend que vous êtes appelé à présenter en commission parlementaire au début de février pour donner vos commentaires sur un projet de loi qui aura un impact majeur sur votre future profession…

Savez-vous réellement ce que fait votre pharmacien?

Avec le dépôt du projet de loi 28, de nombreux articles ont paru dans les journaux sur le rôle du pharmacien. À la lecture de certains commentaires à ce sujet, il est clair que de très nombreuses tâches que le pharmacien effectue de façon continue sont encore méconnues du public. Pourtant, ce sont souvent celles qui procurent le plus de valeur aux patients sans que ceux-ci en soient toujours conscients.

Une bonne nouvelle et… des enjeux d’accessibilité et de qualité

L’Ordre n’intervient jamais dans les négociations d’honoraires. Mais si un enjeu économique a le potentiel de nuire à l’accessibilité ou à la qualité des services, nous avons le devoir de le dire. Faire une prolongation d’ordonnance de 6, 8 ou 12 mois demande une analyse et un engagement de responsabilité de la part du pharmacien. Escamoter cette étape comporterait des risques pour les patients. Nous ne pourrions tolérer que cette activité soit faite à la va-vite.

Une année de trop

Si la Loi 41 était entrée en vigueur au moment où elle aurait dû l’être, le 3 septembre 2013, ça ferait aujourd’hui un an que les malades en bénéficieraient.

Ça ferait un an que la majorité des femmes enceintes n’auraient plus de raison d’aller à l’urgence ou dans des cliniques sans rendez-vous pour des nausées liées à la grossesse.

Loi 41 – L’exemple de la Saskatchewan

J’ai assisté récemment au congrès annuel de l’Association des pharmaciens du Canada. Il est toujours intéressant de rencontrer des confrères d’autres provinces. Parfois, quand on se compare, on se console. Mais d’autres fois, il arrive qu’on se désole. Et c’était particulièrement le cas lorsque j’ai assisté à cette conférence des pharmaciens de la Saskatchewan qui présentaient les résultats d’une étude portant sur la prescription de médicaments par des pharmaciens pour des conditions de santé mineures.