L’utilisation appropriée des médicaments : un investissement rentable

Nous apprenions ce weekend que le gouvernement en était arrivé à une entente sur cinq ans avec l’industrie du médicament générique, laquelle générera des économies de 300 millions de dollars par année. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la population québécoise. L’entente conclue par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Dr Gaétan Barrette, est le résultat d’une démarche visant à réduire le coût des médicaments pour le gouvernement.

Lorsqu’une personne cherche à réduire ses dépenses, elle a essentiellement deux options : trouver l’article qu’elle recherche au meilleur prix possible ou ne pas acheter l’article en question. Maintenant que l’État a réussi à réduire le coût d’achat des médicaments, le temps est venu de prévoir des moyens afin d’en assurer une utilisation appropriée. Car, peu importe son prix, vous serez d’accord avec moi pour dire qu’un médicament consommé inutilement coûtera toujours 100 % trop cher.

Avec le vieillissement de la population, les patients prennent de plus en plus de médicaments. Il n’est pas rare de rencontrer des personnes âgées qui en prennent plus de 10 par jour. Sont-ils encore tous nécessaires? Là est la grande question.

Crise des opioïdes, l’Ordre veut en faire plus

Les décès liés aux opioïdes sont en croissance au Canada et au Québec. Le gouvernement fédéral et ceux des différentes provinces travaillent tous activement à mettre en place des mesures afin de corriger cette problématique.

Aujourd’hui, l’Ordre et le Collège des médecins du Québec (CMQ) ont tenu une conférence de presse commune. Nous avons demandé au gouvernement du Québec de pouvoir en faire plus pour prévenir et intervenir dans des situations qui impliquent les professionnels de la santé sous notre responsabilité.

Acheter ses médicaments en ligne? C’est non!

Vous pensez avoir un problème de santé, mais vous êtes réticent à en parler à un professionnel? Vous avez fait des recherches sur Internet et croyez qu’un médicament pourrait vous aider? Un collègue de travail vous a justement parlé de la possibilité d’acheter des médicaments en ligne sans détenir une ordonnance, à un prix avantageux.

Vous voilà donc sur le site Web en question, qui se présente comme une pharmacie canadienne et qui offre un large choix de médicaments, certains semblables à ceux vendus en pharmacie, et d’autres qui vous sont inconnus. On vous vante la discrétion et l’anonymat. Et, pour vous aider, on vous propose de répondre à un questionnaire en ligne. Vous passez votre commande et recevez votre médicament quelques jours plus tard.

Retour des médicaments en pharmacie, une habitude à prendre!

À l’occasion de la Journée nationale de retour des médicaments d’ordonnance, qui aura lieu le samedi 21 mai, j’en profite pour souligner une belle initiative menée par le Service de Police de la Ville de Québec en collaboration avec quatre pharmacies de la région. Policiers et pharmaciens seront présents pour rencontrer les citoyens et les sensibiliser à l’importance de retourner leurs médicaments périmés ou inutilisés en pharmacie.

Avoir des médicaments à la maison, ce n’est jamais anodin. Ils sont trop souvent à l’origine d’intoxications volontaires ou involontaires. Voici trois petits gestes qui peuvent faire toute une différence.

Pour un médicament au plus bas prix tout en assurant la sécurité de son approvisionnement

Le 9 mars dernier, Manon Lambert, directrice générale et secrétaire de l’Ordre, Martin Franco, pharmacien, chef adjoint du département de pharmacie du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et membre du comité exécutif de l’Ordre, et moi-même étions présents en commission parlementaire pour présenter le mémoire de l’Ordre sur le projet de loi 81. Il s’agit d’un projet de loi qui vise à réduire le coût de certains médicaments couverts par le régime général d’assurance médicaments en permettant le recours à une procédure d’appel d’offres auprès des fabricants et des grossistes.

L’Ordre a pleinement endossé la volonté du ministre de la Santé et des Services sociaux de mettre en place des mécanismes qui permettront aux Québécois d’avoir accès aux médicaments au plus bas prix. Toutefois, l’Ordre a mis en garde contre les potentiels effets négatifs de telles mesures, comme d’éventuelles pénuries de médicaments.

Refus de prescrire la contraception orale d’urgence – Des précisions

Un reportage diffusé hier à TVA mentionnait qu’un pharmacien avait refusé de prescrire la contraception orale d’urgence (souvent appelée à tort « pilule du lendemain »*) à une patiente pour des raisons de convictions religieuses personnelles.

À la suite du reportage, l’Ordre a reçu un certain nombre de commentaires de la part de la population. Nous tenons donc à apporter certaines précisions.

Prudence avec l’acétaminophène!

Santé Canada annonçait, au début du mois de juillet, qu’il mettrait en œuvre une stratégie pour sensibiliser les Canadiens aux risques liés à une utilisation non sécuritaire de l’acétaminophène. Une très bonne nouvelle!

L’acétaminophène, que certains connaissent davantage sous son nom commercial Tylenol®, sert à soulager les douleurs et la fièvre. Il est très utilisé puisqu’il est généralement mieux toléré que l’aspirine ou l’ibuprofène. Malgré un profil d’innocuité bien établi, les surdoses d’acétaminophène sont la première cause d’insuffisance hépatique aiguë au Canada.

Renouvellement aux 90 jours – L’Ordre plaide pour l’utilisation du jugement professionnel

Ces derniers jours, dans le Journal de Montréal et d’autres médias, il a été question du renouvellement des médicaments aux 90 jours. Lors de chacune des entrevues réalisées par Bertrand Bolduc, président de l’Ordre, ou moi-même, nous avons répété notre position sur le sujet : rien n’empêche les pharmaciens de renouveler les médicaments d’un patient pour 90 jours. Une seule règle s’applique pour le pharmacien : utiliser son jugement professionnel.

Médicaments génériques : changements en pharmacie bientôt en vigueur

La semaine dernière, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Dr Gaétan Barrette, a annoncé que de nouvelles règles entreraient en vigueur le 24 avril prochain concernant le recours à la mention « ne pas substituer » pour les assurés du régime public d’assurance médicaments. Mais à quoi fait-on référence exactement lorsqu’on parle de substitution? Lorsque vous confiez votre prescription à votre pharmacien, celui-ci peut vous proposer de remplacer le médicament d’origine prescrit par votre médecin par un médicament générique (un produit équivalent fabriqué par une autre compagnie, à un coût moins élevé). On parle alors de substitution.

Savez-vous réellement ce que fait votre pharmacien?

Avec le dépôt du projet de loi 28, de nombreux articles ont paru dans les journaux sur le rôle du pharmacien. À la lecture de certains commentaires à ce sujet, il est clair que de très nombreuses tâches que le pharmacien effectue de façon continue sont encore méconnues du public. Pourtant, ce sont souvent celles qui procurent le plus de valeur aux patients sans que ceux-ci en soient toujours conscients.