Demandes anticipées d’aide médicale à mourir – notre réaction
Nous avons pris connaissance de la décision de la ministre responsable des aînés et du ministre de la Justice du Québec de permettre les demandes anticipées d’aide médicale à mourir, et de la directive émise par le Directeur des poursuites criminelles et pénales selon laquelle il ne serait pas dans l’intérêt public d’autoriser le dépôt d’une poursuite criminelle en lien avec un décès survenu dans le contexte d’aide médicale à mourir.
L’Ordre des pharmaciens du Québec s’est toujours montré favorable aux demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Nous avons d’ailleurs appuyé un projet de loi déposé en mai dernier par le Bloc Québécois allant en ce sens. Nous déplorons que le Code criminel n’ait toujours pas été amendé pour permettre de telles demandes.
Les pharmaciens et pharmaciennes préparent et délivrent les médicaments utilisés pour l’aide médicale à mourir. Nos équipes analysent actuellement la protection qui leur sera conférée dans les contextes de demandes anticipées.