AMM : la loi québécoise doit s’appliquer
Nous joignons notre voix à celle de cinq autres ordres professionnels[1] et appuyons le principe du projet de loi déposé aujourd’hui par Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.
En effet, la Loi concernant les soins de fin de vie a été amendée récemment au Québec pour permettre les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Ainsi, une personne atteinte d’une maladie cognitive comme l’Alzheimer qui craint de ne pas pouvoir consentir au soin au moment où il aura lieu peut, grâce à cette avancée, faire une demande anticipée. Or, le Code criminel canadien l’empêche.
Ainsi, le projet de loi déposé a pour but de décriminaliser le fait de répondre à une demande anticipée d’aide médicale à mourir. La loi québécoise, adoptée le 7 juin 2023, offre déjà, selon nous, un cadre d’application qui protège adéquatement les patient(e)s.
« L’Ordre des pharmaciens du Québec appuie le principe du projet de loi déposé ce matin. Il est temps que les professionnel(le)s de la santé puissent exaucer les demandes d’aide médicale à mourir anticipées de leurs patient(e)s sans crainte de poursuites. La loi québécoise protège très bien les patient(e)s » a exprimé Jean-François Desgagné, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.
[1] Barreau du Québec, Collège des médecins du Québec, Ordre des infirmières du Québec, Chambre des notaires du Québec et Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec